Cela fait plusieurs fois que je fais référence à un éventuel article politique, auquel j’ai longtemps voulu résister. Certains se sentiront sûrement visés (et à juste titre), mais je vais essayer de ne pas trop attaquer tel ou tel camp et simplement faire réfléchir sur l’expression « bon sens » que j’entends de plus en plus souvent autour de moi depuis quelques années, et qui est pour moi l’un des symptômes de la montée du populisme, constatée un peu partout dans le monde. Je précise en passant que j’emploie ce terme dans son sens péjoratif, comme synonyme de démagogie. Mais je pense que n’importe quel politique peut parfois faire preuve de démagogie, alors que je parle ici de la manière dont il est érigé en véritable programme politique ; or le terme « démagogisme » n’existe pas. Et pour évoquer cela je vais commencer par la fin d’une certaine manière, le point d’orgue de l’emploi de cette expression vaseuse. Le 8 mars, j’ai en effet reçu en SPAM le communiqué de presse d’Alain Mourguy annonçant sa candidature à l’élection présidentielle. Son parti s’appelle l’UDG, qui signifie en fait « Union Des Gens de bon sens ». Il manque donc sans doute un « BS » dans ce sigle, mais du BS, il y en a un paquet sur son site et dans son programme, rassurez-vous…