Mois: février 2020

Six trouilles plus une

Halloween H20

Au départ, je n’étais pas très tenté de faire pour Halloween ce que j’avais fait pour Vendredi 13, n’ayant après tout pas de jeu dérivé cette fois, mais surtout parce que j’avais le pressentiment que même si le premier film est un chef d’œuvre, en tant que série, Halloween était bien plus mauvaise. Comme je l’avais expliqué au sujet de la franchise rivale, Halloween est déjà bien plus heurtée, avec un gros changement de direction au troisième épisode mais sans lendemain, puis pas moins de trois reboots en l’espace de cinq films… Or ironiquement, c’est le succès des Vendredi 13 chez Paramount qui a motivé la production chez Universal de suites à Halloween – un juste retour des choses puisque le long-métrage de John Carpenter avait inspiré son concurrent et lancé plus généralement la mode des slashers (même s’il existe quelques représentants plus anciens bien entendu). Le réalisateur n’avait toutefois pas spécialement l’intention d’en réaliser mais, comme l’argent pouvait lui assurer une certaine indépendance, il a accepté d’écrire et produire quelques suites tout en tournant d’autres films. Il a été notamment impliqué dans les deux suivants que vient de rééditer Le Chat qui fume et, comme je les ai commandés, autant les aborder. Et puis les suivants sont pour le coup tous disponibles sur Amazon Prime, sans exception cette fois et en VOSTF. J’avais donc peu d’excuses d’éviter ce second marathon même si, comme prévu, c’était nettement plus inégal…

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Huit films 13 intéressants (parfois)

Vendredi 13

Bien qu’étant un amateur de films d’horreur, j’aurai donc attendu d’avoir près de quarante ans pour voir le moindre film de la série Vendredi 13. Il faut dire que John Carpenter est l’un de mes réalisateurs préférés et qu’il a toujours dénigré ces films. En effet, même s’il reconnaît qu’il a fait son Halloween à l’époque où il était « plutôt du côté des cow-boys que des Indiens », il trouve le rival plus réactionnaire, enchaînant les meurtres gores de jeunes débiles, ce qui tend à nous mettre du côté de Jason… Ce n’est pas tout à fait faux, même si les victimes n’agissent pas de manière si stupide que ça, car il ne faut pas oublier que comme dans Halloween et comme le titre l’indique, les meurtres se déroulent en une nuit et elles n’ont donc pas forcément de raison d’être au courant de ce qu’il se passe. Quoi qu’il en soit, bien que le premier Halloween demeure très loin devant les Vendredi 13 mais aussi ses propres suites, les aventures de Jason m’ont semblé plus regardables que ce que je craignais.

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