Je tiens sans doute cela de ma grand-mère maternelle et de ses ancêtres bretons, mais j’ai toujours été assez superstitieux. Non pas que j’aie peur des chats noirs (au contraire) ou que je ne passe jamais sous une échelle (au contraire) mais, comme la plupart des gens finalement, j’ai besoin de donner du sens aux choses et j’ai tendance à interpréter les évènements. Néanmoins, du fait de ma formation globalement scientifique, j’ai fini par apprendre que tout n’est que coïncidence. L’étude des probabilités m’a même montré qu’il y a souvent plus de chances qu’une coïncidence se produise que le contraire. Mais tout dépend aussi de ce que l’on appelle une coïncidence ; si on lance six fois un dé par exemple, on a plus de chances d’avoir au moins deux fois le même résultat que six résultats différents.