Ma Nouvelle Vague

Joy Division

Je profite d’un rare moment de libre de plus d’une demi-heure pour publier un article rapide, et sur la musique pour changer. Je me suis d’ailleurs fait la réflexion récemment que j’aurais pu écrire un ou deux « souvenirs » musicaux, même si ça aurait peut-être été embarrassant… Mais il faut dire aussi que j’ai été un peu refroidi par le genre quand j’ai réalisé à quel point les vidéos pouvaient disparaître rapidement. Enfin bref, comme d’habitude, j’en profite aussi pour faire la leçon car, même si les genres sont difficiles à définir quel que soit le domaine, et finalement assez subjectifs et vains, il y a quand même une confusion assez claire entre new wave et synth pop, au point qu’elle semble aujourd’hui formalisée ; « au départ la new wave était similaire au punk rock [et] elle a engendré d’autres genres [dont] la synth pop » lit-on sur Wikipedia. En fait le terme est employé en musique dès le début des années 1970 avec le Velvet Underground, mais revient surtout fin 1976 pour le différencier du punk, avec des groupes comme Buzzcocks. Il s’essouffle aux alentours de 1982 avec l’explosion de la synth pop menée par Gary Numan, mais le temps que ces phénomènes touchent d’autres pays, et sachant que les États-Unis avaient une définition différente (plus pop) de la new wave (Talking Heads, Blondie), ça a brouillé les cartes. Je vous conseille en tout cas de jeter un œil (ou plutôt une oreille) à la compilation Collectorama New Wave ; vous serez sans doute surpris.

D’ailleurs, il y a finalement pas mal de titres qui ne me bottent pas dans cette compilation – ce qui signifie pas que ce n’est pas de la new wave pour autant… Mais je vous propose de finir le week-end avec une sélection de chansons que j’aime beaucoup et qui sont, pour moi, assez emblématiques du genre. J’ai même volontairement choisi pas mal de titres qui ont un petit air de famille (musical ou réel) pour enfoncer le clou. Vous verrez qu’il n’y a pas tant de synthé que ça, et que dans le cas de Joy Division, j’ai également opté pour deux morceaux pas très « gothiques » et qu’on peut donc difficilement rattacher au sous-genre de la cold wave.


Disorder (1979, Joy Division)


A Forest (1980, The Cure)


These Days (1980, Joy Division)

Et en bonus une version live bien plus récente par New Order :


Charlotte Sometimes (1981, The Cure)


Dreams Never End (1981, New Order)


Sweat in Bullet (1981, Simple Minds)


Calcutta (1982, The Names)


The Killing Moon (1984, Echo & the Bunnymen)


Broken Promise (1986, New Order)


Дальше действовать будем мы (1986-88, Kino)


Brighter (1987, The Railway Children)


My Rising Star (1990, Northside)


Dead Disco (2003, Metric)


Shallow (2008, South)


Regarde le ciel (2013, Aline)

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