
Moi début mars (à gauche) et moi maintenant (à droite). Enfin à peu près. Bon en fait pas du tout… T_T
Avant tout chose, je ne garantis pas que ce « régime » marchera sur tout le monde, et peut-être qu’il a été rapide avec moi parce que j’étais en surpoids ; j’ai d’ailleurs à peu près retrouvé la masse que j’avais il y a une dizaine d’années. Mes abdominaux ne sont donc pas plus saillants qu’à l’époque, en mode « tablette de chocolat recouverte de saindoux » mais j’ai pu remettre certains pantalons que j’avais mis de côté parce qu’ils étaient un peu trop serrés… Et il me faut également préciser deux choses en préambule. La première est que je pense avoir une alimentation relativement équilibrée ; je ne vais plus au fast-food, je ne bois presque pas d’alcool ni de soda (à cause de problèmes de reflux gastrique), je mange pas mal de légumes, du poisson à quatre repas par semaine, du fromage une seule fois par jour, etc. Cela étant, je consomme quand même beaucoup de conserves et de plats préparés par manque de temps, et j’ai deux fois par jour ma drogue sur laquelle il m’est physiquement impossible de tirer une croix, le Cappuccino. Quant à la seconde précision, c’est que je ne cherchais même pas spécialement à perdre du poids initialement, mais à diminuer mon taux de glycémie…
Tout a en effet commencé quand mon reflux gastrique, qui m’avait empoisonné durant six mois d’août 2010 à février 2011, est revenu à la charge – with a vengeance. D’ailleurs, même si je ne l’ai su que plus tard, c’est l’excès de graisse abdominale qui a causé le déplacement de mon cardia, m’obligeant désormais à prendre un médicament jusqu’à la fin de mes jours… Mais bien avant ça, début février, on m’a fait une prise de sang pour vérifier que je n’avais pas un prédiabète. La réponse est non et j’ai aussi eu la bonne surprise d’un bon taux de cholestérol, mais la glycémie était quand même au-dessus de la normale. Et pourtant, je ne consomme pas énormément de sucre pur même si j’avais arrêté les édulcorants il y a pas mal d’années à cause de ce qu’on disait alors de l’aspartame, et je n’aime pas du tout le stévia. En fait, le problème est que le sucre provient surtout de l’alimentation transformée. Autrefois elle contenait trop de gras, et quand on a tapé sur les doigts de l’industrie, elle l’a remplacé par du sel (d’où les « nouvelles recettes avec encore plus de goût ») et maintenant du sucre… Sauf que comme tout un chacun j’imagine, je peux difficilement me passer de plats préparés, n’ayant pas le temps de faire le marché, et hélas pas beaucoup plus pour cuisiner.

« Dix de perdus, un de retrouvé » dit-on et j’ai hélas repris un (petit) kilo depuis…
Mais alors qu’elle me listait les aliments contenant du sucre, mon médecin a ajouté le pain au dernier moment. Or j’avais effectivement tendance à en manger beaucoup pour le finir vite avant qu’il ne dessèche – la faute à la qualité du blé d’aujourd’hui paraît-il… Cela dit, je me suis d’abord remis aux édulcorants avec du sucralose (qui a supplanté l’aspartame), mais il a quand même un petit arrière-goût et ne passe pour moi que dans le Cappuccino. Mon frère m’a également fait découvrir le sirop d’agave, très populaire chez les diabétiques, qui est parfait avec le fromage blanc, le thé et Cie. Je conserve tout de même un peu de sucre, une fois par jour, dans le café au lait après déjeuner, mais seulement parce que je trouve bizarre de mettre du sirop dedans ; c’est plus psychologique qu’autre chose car ça a moins de goût que le miel. J’ai aussi légèrement diminué les « gâteaux » (je prends plutôt madeleines et assimilés) dans le sens où j’avais tendance à en prendre avec chaque boisson chaude, mais en gros j’en ai juste supprimé un le soir. Mais tout cela n’explique pas ma perte de poids rapide.
Car c’est sûrement d’avoir diminué ma consommation de pain qui a fait le job. Je n’en mange plus que deux petits morceaux (2 cm de large en gros) par repas environ, parfois plus mais parfois moins si je n’en ai pas besoin. Quand il est bien frais au sortir de la boulangerie, ce n’est pas toujours facile et il m’arrive d’avoir faim le soir notamment. Donc contrairement à la promesse de mon titre pute-à-clic, il y a eu un petit effort, mais en tout cas pas physique car je ne fais pas de sport (pour le moment). Quoi qu’il en soit, quand on entend dire que le pain fait grossir, c’est hélas bien vrai et la vitesse avec laquelle j’ai perdu du poids, près d’une livre par semaine, le prouve bien. En plus, je pensais vraiment au début ne perdre que quelques kilos, et je ne m’attendais pas à ce que ça continue à descendre… Comme on le voit sur la courbe, à un moment j’ai cru que ça se stabilisait à 88 kg ; je me pèse avec une balance mécanique, donc à aiguille qu’il faut recalibrer, et nu donc parfois sans mes lunettes, ce qui peut expliquer certaines variations. J’ai quand même du mal à imaginer descendre sous les 80 mais qui sait ? J’ai déjà acheté une nouvelle ceinture mais il faudrait que je change tous mes pantalons…
En conclusion, je tiens à rappeler, en particulier dans le climat actuel que oui, on peut bien entendu être gros, beau et bien dans sa peau. N’empêche qu’un surpoids peut causer des problèmes de santé, et si j’avais su qu’avant mes quarante ans, je devrais passer les quarante prochains à prendre un médicament tous les jours, j’aurais fait attention bien plus tôt…