Ce texte vient en complément de mon édito publié sur le Mag de MO5.COM et qui parlait déjà beaucoup de cinéma – j’ai du mal à m’en empêcher. Je comptais au départ publier cet article sur ma page Facebook, mais l’outil disponible est trop limité pour un intégriste de la mise en page comme moi ; à défaut d’être argumentés, j’aime bien que mes propos soient « justifiés » ! Je me suis donc décidé à créer ce blog perso exprès pour cet article… Pour ce qui est du jeu vidéo, je n’ai pas grand chose à dire de plus, si ce n’est que la 3D me manque sur console de salon et PC, et que je ne comprends toujours pas l’intérêt de vouloir absolument afficher en 2D une image modélisée en 3D, même s’il y a plein de considérations techniques à prendre en compte, la 3D exigeant un framerate double (ou une résolution double) de la normale. En revanche, en ce qui concerne le cinéma, ma position n’est pas aussi tranchée, ou du moins je ne crois pas que la 3D doive supplanter la 2D, de même que je considère le cinéma d’animation et le cinéma traditionnel comme deux arts différents qui peuvent coexister. Ils demandent des techniques très différentes, même si le résultat est similaire et que beaucoup de blockbusters peuvent même être aujourd’hui considérés comme hybrides vu de la quantité de plans composites ou tout en image de synthèse.
Auteur : Guillaume Verdin
Quand American Nightmare réécrit Alan Wake
Lorsque j’ai écrit cet article en septembre 2012, il n’était déjà pas de la première fraîcheur puisque le jeu abordé était arrivé sur PC au mois de mai de la même année, avec trois mois de retard jour pour jour sur la version console. Mais il faut savoir que ce texte devait marquer ma première contribution à un tout nouveau site consacré au jeu vidéo – encore un, même s’il proposait un angle d’attaque un peu différent des autres. Le projet prenant du retard, je prenais mon mal en patience et commençais à songer à d’autres supports. Et comme je dispose d’un blog désormais et qu’il faut bien l’alimenter un peu, autant le publier ici. L’article demeure pertinent il me semble, d’autant que depuis le temps, j’imagine que d’autres joueurs s’y seront essayé et auront leur avis sur la question :
Le TOP 5 des trucs que personne il te le dit sur les Blu-ray 3D alors que c’est vrai
Ce n’est pas vraiment avec cet article que je voulais démarrer ce blog. Seulement voilà, le texte qui me l’a fait créer fait référence à ce top 5 que j’avais publié à l’origine sur Facebook. Ce fut d’ailleurs l’occasion de constater une première fois que l’outil proposé par le réseau social pour composer des articles est loin d’être convaincant. Pour cette version Director’s Cut de ce top 5 – un concept qui va faire école, c’est clair – je commencerai par répondre une bonne fois pour toutes au mini-débat qu’il avait suscité. À la question « à quoi ça sert la 3D ?« , je répondrai une nouvelle fois « À quoi sert la musique de film ? À quoi sert la couleur ? À quoi sert le format cinémascope ? À quoi sert le montage ? À quoi sert un travelling ? À quoi sert une courte focale, un téléobjectif ? À quoi sert le profondeur de champ ? Et surtout : à quoi servent les comédiens ? » Le cinéma dans son ensemble, comme toute forme d’expression, est inutile. C’est bien pour ça qu’il est indispensable. Trêve de pensée du jour (#perefouras), place au top :
Bienvenue sur Split Diopter !
Split Diopter est mon blog perso. Initialement j’espérais pouvoir m’en passer, d’autant que j’écris déjà énormément pour Le Mag MO5.COM, site dont je suis quasiment le seul rédacteur. Mais si l’association MO5.COM me fait pleinement confiance et me donne une grande latitude pour m’y exprimer, cela reste un site dédié aux jeux vidéo, et plus particulièrement au retrogaming. J’ai bien essayé parfois de parler un peu cinéma via mes éditos ou mes podcasts, mais cela reste évidemment limité. Ce blog me permettra donc de parler de tout ce dont je ne peux pas parler sur le Mag, y compris de jeux vidéo lorsqu’ils sont trop récents.
Son titre fait référence au cinéma et en particulier à un procédé optique dont je suis friand, la demi-dioptrie. Si vous voulez savoir ce que c’est, regardez l’interview du chef opérateur Richard H. Kline sur le DVD/Blu-ray de Furie de Brian De Palma. D’autres directeurs de la photo en parlent dans d’autres bonus d’autres films, mais c’est sans doute celui qui explique le mieux de quoi il s’agit, ayant été l’un des premiers à l’utiliser régulièrement. Sincèrement, je pense que je n’aurais pas trouvé mieux comme nom pour me représenter. La plupart des termes de cinéma auraient été trop communs (zoom, panoramique, moteur, action et j’en passe), et d’autres auraient prêté à confusion comme le trans-trav – si vous cherchez des exemples sur le net, activez bien SafeSearch ! En outre, même si je ne vais pas parler que de cinéma, la demi-dioptrie porte en elle l’idée d’un double regard, histoire de dire que mes articles ne se contentent pas d’un point de vue unique et simpliste sur le monde !… Bien évidemment, ce ne sera vraisemblablement pas le cas, mais ça fait bien.
Guillaume Verdin

Y a pas que De Palma qui en fait, des demi-dioptries, hein ?

