Gog (1954)
Si je n’en avais jamais entendu parler, c’était déjà le cas des précédents films abordés mais je dois admettre que j’étais très sceptique vis-à-vis de ce film de science-fiction, influencé par son titre plus préhistorique qu’autre chose, et la jaquette du Blu-ray (différente de l’affiche ci-contre) n’inspirait pas plus la confiance… Et pourtant, c’est non seulement une excellente surprise mais le film a même été très bien accueilli par la critique à l’époque bien que, en dehors des projections presse et de cinq salles de Californie, il ait été diffusé en 2D du fait de sa sortie tardive, début juin 1954. Gog est en fait le troisième film d’une trilogie conçue par le producteur Ivan Tors, qui mettait un point d’honneur à proposer de la science-fiction non violente (en tout cas non graphique) et documentée. Ainsi, certains concepts scientifiques y apparaissent pour la première fois, comme l’idée de stase pour le voyage spatial qui inspire la séquence d’ouverture ; des scientifiques commencent par geler puis dégeler un mignon petit singe mais, par la suite, deux d’entre eux trouveront la mort, l’un après l’autre, alors que la porte de la salle se referme derrière eux et que la température se met à baisser toute seule… Donc s’il n’y a aucune goutte de sang, il y a tout de même des morts bien atroces et on imaginerait facilement un remake gore. C’est finalement le robot éponyme qui est bien trop ridicule pour faire peur même si cela le rendrait d’autant plus terrifiant dans la réalité. D’ailleurs, le film aurait influencé le roman La Variété Andromède (1969) de Michael Crichton, adapté au cinéma en 1971 par Robert Wise.
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